Depuis 2022, Horizom développe une bambouseraie dans l’Indre, cœur d’un projet ambitieux visant à structurer une filière française du bambou. En lien direct avec la stratégie nationale bas-carbone, cette initiative repose sur trois piliers :
Dans la Brenne, 100 hectares ont été plantés en 2024, suivis de 250 hectares supplémentaires à l’été 2025. À terme, cette bambouseraie dans l’Indre produira jusqu’à 10 000 tonnes de matière sèche par an, capables d’isoler 5 250 maisons.
Objectif : planter ensuite 350 hectares additionnels avec 40 agriculteurs partenaires dans un rayon de 100 km.
Horizom tient à démontrer par l’exemple. En plus d’accompagner les agriculteur·ices, nous gérons deux parcelles agricoles dans l’Indre. Le bambou étant une culture nouvelle, il nous semble essentiel de montrer que nous croyons en son potentiel.
Ce modèle contribue à la création :
Horizom échange et agit en concertation avec les acteurs locaux : préfecture, SAFER, chambre d’agriculture, parc naturel de la Brenne, fédération des chasseurs, élus locaux et départementaux, associations environnementales. Ces relations assurent une intégration réussie de la bambouseraie dans l’écosystème rural de l’Indre.
Le bambou ne remplace pas les autres cultures, il les complète. Chaque exploitant plante en moyenne 10 hectares en parallèle de son activité principale.
Ce modèle représente une véritable opportunité économique pour les agriculteurs de l’Indre dans un contexte de transition agricole.
La culture du bambou est avant tout de l’agriculture. Ainsi, le bambou a visée agricole ne peut être planté que sur des terres agricoles - nous avons donc repris des exploitations où étaient menés de l’élevage et de la grande culture. Il est donc important, pour juger de son impact sur la biodiversité, de prendre en considération le contexte initial.
La bambouseraie de l’Indre est bien plus qu’un projet agricole. C’est un outil de relocalisation industrielle, au service de la transition écologique :
→ Fourniture de matières premières durables aux filières industrielles (isolants, bioplastiques, bioénergie),
→ Création de valeur sur le territoire,
→ Contribution à la souveraineté agricole et industrielle française.
En séquestrant jusqu’à 1 000 teqCO₂ / ha, le bambou dépasse la performance de nombreuses solutions naturelles. Les certificats carbone, aussi appelés crédits carbone, générés sur le marché de la finance carbone volontaire apportent un coup de pouce aux agriculteur·ices souhaitant se diversifier, renforçant la résilience économique des exploitations (7 % des revenus totaux).
Horizom poursuit son développement local : 350 hectares seront plantés avec 40 agriculteurs partenaires autour de la bambouseraie actuelle.
👉 Contactez-nous dès maintenant pour rejoindre le projet et faire partie du premier pôle français de production de bambou, ici dans l'Indre.